Por: Nicolas Meslaoui (@Nicolasmeslaoui)
Juillet 2009. J’arrive à Tayrona pour la première fois. En montant à travers le sentier sinueux et humide, je suis loin d’imaginer ce qu’est réellement le Parc Naturel Tayrona!
Après une heure de marche, j’arrive enfin au campement… Jusque là, je ne suis pas trop impressionné. Des hamacs, des cabanes, quelques animaux. Rien de très original. C’est alors que je me dirige vers la plage et que je comprends enfin pourquoi une partie du campement s’appelle ‘El Paraiso’. Je crois rêver! Du sable chaud, des montagnes, une forêt et une eau turquoise comme on en voit à la télévision… Et tout cela dans un même panoramique. Incroyable! En effet, d’où je viens on avait tendance à croire que ce genre de paysage paradisiaque n’existent que dans les films.
Un hôtel? 7 Etoiles? Surréaliste!
Premièrement, j’insisterais sur le fait que d’où je viens, on ne parle jamais de plus de 5 étoiles pour un hôtel. Je me demande donc quel genre de machines ultra-capitaliste ils comptent amener dans ce territoire qui appartient aux populations indigènes. On court toujours vers plus d’argent, plus de pouvoirs et plus de luxe… Mais pense-t-on vraiment aux conséquences?
Le problème n’est pas seulement d’ordre environnemental. On oublie souvent les populations qui depuis des siècles n’ont jamais osé défier la nature dans son propre terrain. Quel dialogue y-a-t’il entre les populations indigènes et ce ‘7 stars hotel staff’? Peut-on parler de consensus? De dialogue? De négociations? Ou bien d’imposition sauvage?
Quel droit y-a-t’il d’imposer notre vision du monde à ce territoire vierge? Doit-il aussi passer par la dure loi du marché?
Toutes ces questions on des réponses claires… Mais quand passerons-nous à l’acte?
Tayrona Libre!
No hay comentarios:
Publicar un comentario